Les freins freinent… un peu trop à mon humble avis !
La R10 roule bien, elle freine bien
(pas pour longtemps, !), les vitesses passent super bien en précision et verrouillage, la course est très courte
(je n’ai jamais réussi à avoir cette précision avec la R8), bref cette voiture est d’une douceur qui invite à rouler en toute sérénité. Cela tombe bien, c’est ce que je cherchais parce que j’ai un grand projet en tête la concernant, quelque chose qui me tourne dans le ciboulot depuis… 30 ans : un road trip sur la mythique Nationale 7, ou plutôt les deux : la 6 et la 7.
Ce n’est pas pour tout de suite et si cela devait se faire un jour, nul doute que nous en parlerons le moment venu.
Pour l’instant, revenons à nos moutons.
J’avise donc un petit chemin vicinal bitumé, idéal pour m’arrêter et jeter un œil sur le carburateur, je viens de faire 5 km depuis la maison et il est prudent de s’assurer que la fuite d’essence est résolue.
C’est bon ! Le carburateur et le collecteur d’ECH sont secs comme un « coup de trique », le ralenti est OK, tout baigne…
(humour !)
Retour vers la maison : 1ere, deuxième… Aïe ! ça ne va pas, la voiture est retenue ! je quitte le chemin vicinal et je lance la voiture : 1/2/3 50 km/h, je débraye…. et la voiture s’arrête toute seule en moins de 50 m. Je comprends instantanément : freins bloqués !
Pas le choix, il faut rentrer…, en force malheureusement. 2 km plus loin, je m’arrête à nouveau et pose la main sur les roues, c’est chauuuud…
Voiture rentrée dans le garage, je pourrai faire cuire un œuf sur les roues AV.
Levage au cric rouleur, les roues AV sont raides bloquées, j’arrive à peine à les faire tourner, les roues AR tournent à la main
(avec la résistance de la BV, of course !)
A ce stade, un petit flashback s’impose : rappelez-vous, j’expliquai au début avoir affaire à un âne mort au milieu du garage en parlant de Miss R10 qui avait les freins AR bloqués, je précisais en outre avoir de la chance car le freins AV étaient OK (OK dans le sens « libres », pas bloqués !). Je m’étais donc focalisé uniquement sur les étriers AR… Eh oui ! On se fait toujours rattraper par la patrouille…
Retour dans le garage le lendemain matin. La veille, dans l’urgence, j’avais rentré la voiture dans le mauvais sens, il va falloir la retourner car ma fosse est trop courte. Surprise ! Je pousse la voiture sans effort, comme si de rien n’était… ? En refroidissant, les freins se sont desserrés, mais cela ne résorbe pas le problème pour autant !
Je retourne la voiture au moteur, sans toucher aux freins et hop ! Dépose de la première roue.
Allez ! ça continue, le jour se lève et les conn***es commencent : les étriers AV ne sont pas des R8, mais des R16 première génération. Je l’avais bien vu lors de l’inspection initiale de la voiture, mais cela m’était sorti de la tête, d’autant plus que ces satanés étriers étaient fonctionnels lorsque la voiture est arrivée le 1er jour dans le garage.
Est-ce un montage d'origine ? Qu'en pensez-vous ? C'est ma première voiture équipée avec ce type d'étriers et je n'ai pas de pièces de rechange en stock.
Dépose du 1er étrier, extraction du piston à l’air comprimé : il n’est pas très beau, il est piqueté de corrosion. C’est un 38 mm… comme les R8 mais pas tout à fait identique.
J’en profite également pour me pencher sur le sort des flexibles. De prime abord, ils me semblaient corrects dans le sens où les extrémités serties étaient encore bi-chromatées, laissant « augurer » une certaine jeunesse… et j’avoue que cela m’arrangeait bien parce que autant changer des flexibles AR n’est pas contraignant, autant l’échange des flexibles AV n’est pas du « même tabac ».
Mais bon ! Au point où j’en suis, partons le cœur joyeux sur un changement de flexibles et bienvenue les emm******nts.
Rappelez-vous : progrès en matière de self control, etc. etc.